- débarder
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• 1522; de dé- et bard, proprt « décharger d'un bard »2 ♦ Techn. Transporter (du bois) hors du lieu de la coupe. — Transporter (la pierre) hors de la carrière.⊗ CONTR. Charger.⇒DÉBARDER, verbe trans.A.— Décharger et entreposer à quai les bois amenés par bateau ou par flottage. Débarder des cotrets; débarder un train de bois flotté (Ac.) :• Voyons, asseyez-vous! — [Le débardeur trempé et boueux :] Monsieur le médecin, je suis aussi malpropre qu'une bûche de bois flottée qu'on va débarder de son train, je salirais les meubles.SUE, Les Mystères de Paris, t. 1, 1842-43, p. 321.— P. ext. Décharger toutes sortes de marchandises.B.— Transporter des lieux d'abattage à ceux de chargement les arbres coupés et façonnés en forêt.Prononc. et Orth. :[
], (je) débarde [
]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme desbarder; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1522 « décharger (un bateau) » (DEGUELIN, Complainte de la pestilence, 2 v° ds BARB. Misc. 15, n° 16). Prob. dér. de bard; préf. dé- proprement « décharger à l'aide d'un bard, c'est-à-dire d'un chariot ».
débarder [debaʀde] v. tr.ÉTYM. 1522; de 1. dé-, bard, et suff. verbal « décharger d'un bard ».❖1 Mar. Décharger (du bois) hors des bateaux ou des trains de flottage et le porter sur le bord. || Débarder un train de bois flotté. ⇒ Débarquer.♦ Par ext. Décharger à quai (des marchandises).♦ Iron. ou par plaisanterie :0 De la nonagénaire enfouie au capiton du cercueil qu'on débarde, qu'on pousse sous le drap noir du catafalque, je tiens le quart de mes gènes.Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 57.2 Techn. Transporter (des bois) hors du taillis où ils ont été coupés. — Transporter (la pierre) hors de la carrière.❖CONTR. Charger.DÉR. Débardage, débardeur.
Encyclopédie Universelle. 2012.